festival de mouans sartoux - étape 1

Publié le par gazdeschistes-collectif-06

Une journée riche en "no gazaran" !

 

1. Rencontre entre Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD et membre du collectif Drôme non au gaz de schiste et le collectif 06 non au gaz de schiste avec présence de la coordination nationale.

 

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A 10h30, au café terrasse, nous avons rencontré Michèle Rivasi afin d'aborder l'actualité liée aux gaz de schiste : abrogation de permis, mobilisation mais surtout perspectives européennes. Nous avons ainsi appris que les polonais qui président actuellement l'Union Européenne, étaient très agressifs, essayant par tous les moyens de censurer l'opposition aux gaz de schiste et surtout en évitant d'informer les populations. En effet, exemple marquant, José Bové est allé en Pologne et a appris aux paysans que le puits de forage dans leurs champs étaient des puits de forage de gaz de schiste ! Du coup les députés européenns de divers bords réagissent mal à cette agressivité et se range du côté des opposants !

Elle nous a ensuite renseigné sur les failles dans le droit européen, notamment concernant les enquêtes publiques. A savoir que pour l'exploitation soit soumise a enquête publique il faut qu'elle produise un certain volume de gaz. L'exploration ou exploitation d'un forage de gaz de schiste produit moins de gaz que cette limite.

Nous avons ensuite abordés la transition énergétique car si on refuse les gaz de schiste il faut bien proposer des solutions alternatives. Nous avons insistés sur le fait qu'une seule énergie alternative ne peut pas remplacer le nucléaire ou les gaz de schiste, mais que c'est plusieurs énergies combinées qui permettront d'assurer la transition. Michèle Rivasi a parlé des hydroliennes comme étant une des meilleures solutions car la France est leader dans ce domaine. Le collectif a ensuit évoqué la méthanisation ( ferme à méthane ) en insistant sur le retard de la France comparé à l'Allemagne. Nous avons conclus sur la mise en garde de récupération de ces techniques par les lobbys comme Arreva. En effet, produire prioritairement localement permet de réduire les coûts et d'échapper aux grands groupes.

 

Nous remercions tout pticulièrement Michèle Rivasi ainsi que Michel Berthelot et sa femme Dominique qui font partis du collectif var non au gaz arde schiste et représentant ce collectif à la réunion de la coordination nationale de Nant

 

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Nous sommes ensuite allés au débat " de l'atome au gaz de schiste : l'énergie du désespoir"

 

2. Débat à La Strada " de l'atome au gaz de schiste : l'énergie du désespoir"

 

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Ce débat parlait du nucléaire et des gaz de schiste et surtout comment en sortir.

Une surprise de dernière minute : François Veillerette, souffrant, ne pouvait pas venir. Le collectif a donc eu parole en la personne de Nadège Bonfils, coordinatrice du 06, sur la tribune.

Yuri Bandajevski a exposé les conséquences encore actuelles de Tchernobyl, puis Michèle Rivasi a parlé du non-lieu prononcé sur les mensonges du Pr Pellerin : l'avocat du Pr Pellerin a demandé au juge de prononcer un non-lieu. Ce dernier a demandé au procureur de prononcer un non-lieu et le procureur l'a fait : il n'y a donc même pas eu procès. Ceci est anormal dans la procédure judiciaire et donc scandaleux ! Ensuite Hervé Kempf et Serge Latouche ont abordé la décroissance dans notre consommation d'énergie. Michèle Rivasi et Nadège Bonfils ont ensuite abordé l'actualité des gaz de schiste : européenne puis ensuite locale et nationale en insistant sur le fait que les trois permis sont sous la demande d'une abrogation mais qu'il en reste 61 en cours d'exploration et 86 en cours d'étude dont le notre. Nous avons ensuite insisté sur le fait que cette énergie est dangereuse, polluante, coûteuse et surtout non-durable.

Enfin tous ont évoqué la nécessité de passer du désespoir des énergies fossiles à l'espoir des alternatives énergétiques.

 

 

 

 

 

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